Imprimer

Uniates du Péloponnèse

Écrit par Edgar Scotti. Associe a la categorie Constantinois

 

 

D'exil en exodes
ou
l'insolite itinéraire
des…

 

 

 
Cargèse : l'église de rite orthodoxe byzantin
Combier imprimeur Mâcon " CIM "
Collection Jacques Robert d'Eshougues

 

 

"Uniates du Péloponnèse"

 

L`histoire de l'Algérie est faite de celle encore mal connue de ses villages, comme Grarem et Sidi-Mérouan.

 

 

L'exil des Uniates du Péloponnèse a été pour eux le prélude de plusieurs exodes, (mot dérivé du grec "exodos"). Fuyant Itylon en Morée du Péloponnèse, ils sont successivement passés à Gênes, puis à Paomia en Corse, pour aboutir via Cargèse, à Grarem et à Sidi-Mérouan à onze kilomètres de Mila et à soixante-sept kilomètres de Constantine, en Algérie.

Au XIVe et au XVe siècles, Vénitiens, Génois et Catalans se disputent la possession de la Grèce, tandis que les Ottomans occupent la Thrace, la Théssalie et la Macédoine.


Lorsqu'en 1456, l'empire ottoman occupe Athènes et le Péloponnèse, ses troupes arrivent à Itylon ou Itylo en Achaï ou Morée, une des six provinces de cette presqu'île. Itylon, situé sur la côte ouest du Péloponnèse à quatre-vingts kilomètres environ au sud de Kalamata et à huit kilomètres au nord d'Aréopolis est alors le siège d'une communauté d'Uniates dont le nom est dérivé du russe "Ouniyat" et du latin "Unio". Bien que de rite orthodoxe oriental, cette église, de tradition romaine, refuse l'autorité ottomane et décide vers 1650 de demander asile à la République de Gênes.

Vers 1654, une première tentative de départ pour Gênes se termine par un échec, les embarcations des Grecs tombent aux mains des Barbaresques. Les rescapés sont conduits en esclavage dans un port d'Afrique du Nord.

Après plus de douze années de difficiles négociations avec la Sérénissime République génoise, huit cents Grecs s'enfuient à partir du 3 octobre 1675, sur des navires dont un français, "Le Sauveur" a destination de Gênes. L'embarquement se déroule sur une plage située à l'aplomb de la falaise, sur laquelle est perché le village d 'Ityon.

Ils sont accompagnés de membres de leur clergé comprenant : un prélat, vingt moines et dix prêtres. Le voyage en Méditerranée est pénible, il dure plus de trois mois, durant lesquels les corps de cent vingt passagers sont immergés. Dès leur arrivée à Gênes, les six cent quatre-vingts exilés sont embarqués sur des galères à destination de la Corse, propriété de la Sérénissime République.

À leur débarquement en Corse, au "port des moines" en mars-avril 1676, trois cent six hectares de maquis sont mis à leur disposition dans la région de Paomia, à cinq ou six kilomètres de la mer. Dans ce site magnifique, situé à cinquante-cinq kilomètres d'Ajaccio, perché au-dessus de la mer, mais déserté depuis longtemps par ses habitants en raison des fréquentes incursions des barbaresques, les émigrés sont exposés aux famines et aux épidémies. Ils n'en poursuivent pas moins l'élimination du maquis d'arbousiers et de lentisques, pour aménager des terrasses ou "restanques" aussitôt mises en culture.

 


Itylon ou Itylo en Grèce
Collection Jacques Robert d'Eshougues

 

 

Première installation à Paomia

 

Au printemps de 1676, la communauté grecque s'installe dans les cinq hameaux de Rondolino, Panconne, Corona, Saint-Martin et de Salze. A leurs têtes, quelques "capi" issus des familles nobles parmi lesquelles celle des Stéphanopoulos de Comnène, ont reçu l'assurance de la république génoise de conserver leur culture, leurs coutumes, la pratique de leur culte orthodoxe uniate.

En contrepartie et en gage de leur volonté de s'insérer dans la société corse, ils acceptent la proposition des autorités de l'île de faire suivre leurs noms du suffixe "ACCI". Cette condition transforme les Stéphanopoulos, les Capodimakos, les Papadakos, les Zanetakos et les Dragatkis en Stéphanopoli, Capodimacci, Papadacci, Zanettacci, Dragacci. Quelques patronymes comme celui de la famille Exiga ne subissent aucune modification. Désormais, les émigrés grecs conserveront leurs nouveaux patronymes durant toutes leurs migrations et jusqu'à nos jours.

Par le labeur opiniâtre de ces hommes et de ces femmes, au prix de beaucoup d'efforts et parfois aussi de larmes et de sang, les hameaux reprennent vie. En un peu plus de cinquante ans, de 1676 à 1729, ce qui n'était que maquis porte de belles cultures et de beaux arbres, oliviers et amandiers.

Cependant, par gratitude pour l'aide fournie lors de son départ du Péloponnèse, la minorité grecque a pris parti pour la République génoise dans le conflit qui l'oppose à la volonté d'indépendance de la population insulaire.

Dans les environs de Niolo, à Vico et à Renno, les Corses décident de chasser les Grecs. En 1730, leurs greniers pillés, leurs cultures saccagées, les malheureux se réfugient à Ajaccio, pauvres et sans ressources comme lors de leur arrivée. Cependant, en raison de leur ardeur au travail et de leurs connaissances des métiers de la terre, les hommes trouvent facilement à s'employer dans les propriétés.

 

Uniates3 Photo Cargese la Grecque en Corse Cargèse la Grecque en Corse
Collection Jacques Robert d'Eshougues

 

A Ajaccio, l'archevêché leur donne accès à la chapelle dite "della Madona del Carminé" toujours appelée chapelle des Grecs.

 

Le marquis de Malbeuf et la Corse

 

Financièrement ruinée par des guerres qui l'opposent à Venise et aux Turcs, la Sérénissime République de Gênes sollicite 1'aide du roi de France Louis XV. Le marquis de Marbeuf (1736-1781) est envoyé dans l'île avec un corps expéditionnaire de trois mille hommes dont l'effectif sera porté à douze mille afin de faire face à l'opposition conduite par Pascal Paoli (Morosaglia 1725- Londres 1807) soutenu par l'Angleterre. Après l'occupation temporaire de cinq villes, dont Bastia, Ajaccio, Calvi et à la suite du traité de Compiègne, signé le 17 juin 1768 par Choiseul moyennant une importante somme, le drapeau fleurdelisé flotte le 24 juin sur les murs de Bastia. C'est alors que Marbeuf fait preuve d'une grande impartialité et de beaucoup de loyauté pour que, les privilèges reconnus et que les engagements pris envers les Corses après l'achat de leur île, soient strictement respectés.

 

Deuxième installation de la communauté d'Itylon

 

En 1772, le marquis de Marbeuf fait le plan d'un nouveau village dont les rues sont tracées perpendiculairement à un axe central. Cent vingt maisons bâties sur cave sont construites dans ce village, dont le nom de Cargèse mêle et associe, peut-être involontairement, la Corse avec le "C" de sa première syllabe et le Péloponnèse avec le "èse'' de sa dernière. L'ensemble de la petite communauté s'y installe et, à partir de 1770 durant douze ans, construit de ses propres mains, le dimanche après la messe, une église de rite orthodoxe byzantin dont le saint patron sera Saint Spiridon.

Au fil des années, ce lieu de culte s'enrichira de quatre icônes du XIe siècle, symboles de l'église chrétienne de rite oriental. L'une d'elles, représentant le Christ mis au tombeau, n'est présentée aux fidèles qu'une fois par an, le "Vendredi Saint". Durant très longtemps, le rite de saint Chrysostome et la langue des ancêtres grecs furent seuls en usage. Quant au maire, dont la mairie s'honore d'un frontispice d'inspiration grecque, ce sera pendant longtemps un descendant des Uniates exilés d'Itylon.

Toujours attachés à leurs coutumes, les Grecs se remettent au travail, aguerris par les difficultés déjà surmontées. Leurs entreprises transforment la campagne corse de cette région du golfe de Sagone, en jardins maraîchers et en vergers.

 

L'installation en Algérie

 

Depuis son arrivée, la petite communauté grecque de Cargèse, augmentée de la naissance de nombreux enfants, se trouve un peu à l'étroit dans son village. C'est à partir de 1870 que les encouragements pour le peuplement de l'Algérie se multiplient. Nombreux sont ceux qui, persuadés qu'ils sont tolérés mais pas totalement insérés, vont vers 1870-1874, faire des demandes pour s'établir en Algérie où l'un des leurs était alors receveur de l'Enregistrement à Constantine. Les candidats au départ, au nombre de trente-trois d'abord, suivis de beaucoup d'autres ensuite, liquident tous leurs biens dans l'île. À partir de fin octobre 1874, ils s'embarquent sans leurs familles à Ajaccio pour Bône. À leur arrivée à Constantine, ils sont conduits à Grarem, Sidi-Mérouan, Ferdoua où l'administration leur propose des lots à mettre en culture.

Désormais, ne pouvant plus retourner, ni en Corse, ni à Itylon, les voilà avec leurs nombreux enfants confrontés à toutes les difficultés de la mise en valeur dans un milieu hostile, de lots exigus, envahis de figuiers de Barbarie et de lentisques. Comme les autres colons, ils sont exposés aux fièvres paludéennes en raison de la proximité d'un marais, aux ophtalmies, à la sécheresse, aux invasions de criquets, aux incursions des pillards et surtout au manque de moyens de financement.

En 1975, dans l'édition n° 4 d'Études corses, Mme Marie-Claude Bartoli souligne que : "Les colons avaient l'habitude de demander des secours en argent". De telles sollicitations, remarquées par les services du Gouvernement général de l'Algérie, trouvent probablement leur explication dans la présence de nombreux enfants dans les foyers gréco-corses ainsi qu'un plus grand isolement que celui de la majorité des colons établis dans les autres régions.

 

La communauté corse de Grarem et de Sidi-Mérouan

 

Partis en 1675 d'Itylo, dans le golfe de Messénie, les Uniates ont vu s'évanouir les clochers blancs et les volets bleus des maisons du Péloponnèse. Après leur arrivée à Gênes, leurs descendants, successivement installés à Paomia, puis à Cargèse, en repartirent vers deux villages du Constantinois créés à la fin du Second Empire par M. Luciani, secrétaire général à la préfecture de Constantine. Le village de Sidi-Mérouan, commune de plein exercice de 2711 hectares a été créé en 1874; celui de Grarem avec ses 1400 hectares en 1885. Toutes ces familles sont installées dans ces deux villages et dans leurs dépendances à Ferdoua et à Siliana où elles ont expressément demandé leur regroupement.

Elles disposent dans ces villages d'une poste et d'une école. En 1900, M. Stéphanopoli dirige l'école mixte franco-arabe de Grarem. Leurs enfants apprennent le français. Au contact des jeunes des douars : Guettara, Ouled-Yahia, Hamala, Siliana, Ben-Haroun et Sidi-Abdel-Malek, ils parlent couramment l'arabe. Inversement les petits musulmans récitent poésies et tables de multiplication avec l'accent corse.

Dans l'édition n° 56 de la revue "Les Africains" de novembre-décembre 1981, Marc Monnet, auteur d'un article sur les villages corses en A1gérie, souligne l'excellente qualité de l'enseignement primaire. Plusieurs de ses élèves ont en effet occupé par la suite d'importants postes dans l'administration et la magistrature.

 

Vingt-cinq après en Algérie

 

En 1900, les villages de Sidi-Mérouan, Grarem et Siliana, abritent des familles nombreuses. Familles dont la solidarité se manifeste de façon très efficace dès que l'une d'entre elles est dans le malheur. Les hommes, exposés à la dureté des conditions d'existence, meurent en laissant des veuves en charge de nombreux enfants. En cas de décès des deux parents, un frère ou une sœur, déjà chargés de famille, élèvent les orphelins.

 


Les "étapes de l'insolite itinéraire des Uniates du Péloponnèse

 

Les familles conservent la pratique de leur langue maternelle, de leurs coutumes religieuses et de leurs habitudes culinaires. Les baptêmes se célébraient par l'immersion totale du baptisé, avec les prières du ministre du culte orthodoxe uniate, Démétrius Stephanopoli qui officiait en 1900.

Dans les foyers, les plats traditionnels sont toujours cuisinés. Les repas sont composés de "kefkédes" (boulettes à la viande), de "moussaka", de "dolmades" (feuilles de vigne), l'anisette n'avait pas encore supplanté "l'ouzo". Enfin, comme en Grèce, il n'y a pas de dessert à la fin du repas.

 

Sidi-Mérouan et Grarem : deux villages grecs

 

En 1900, à Sidi-Mérouan, la mosquée n'est pas très éloignée de la maison du culte grec, dont le ministère est assuré par M. Démétrius Stéphanopoli. Dans ce village, le maire Stéphanopoli vient de céder son siège de premier magistrat à M. Constantin Ragazacci, dont M. Elie Rochiccioli est l'adjoint. En raison de l'exiguïté des concessions, les colons font des cultures maraîchères, cultivent de la vigne dont ils vinifient les raisins. Avec la céréaliculture, ils pratiquent l'élevage des bovins et des porcins.

Dans les deux villages, les exilés se répartissent toutes les tâches et, même si cette liste est forcément incomplète, voici quelques-unes des principales occupations de leurs habitants en 1900 : Draina Polymène garde-champêtre, Sidi-Mérouan; Dragacci Jean, facteur-receveur, Sidi-Mérouan; Dragacci Polymène, viticulteur, Sidi-Mérouan; Dragacci Etienne, entrepreneur T.P., Sidi-Mérouan; Exiga Antoine, garde-champêtre, Sidi-Mérouan; Exiga Michel, viticulteur, Sidi-Mérouan; Frangollacci François, agriculteur-viticulteur, Grarem; Frangollacci Xavier, agriculteur-viticulteur, Grarem; Garidacci Drago, maréchal-ferrant, Sidi-Mérouan; Lugarini, menuisier-ébéniste, Sidi-Mérouan; Lugaro Dominique, viticulteur, SidiMérouan; Pantaléonacci, maréchal-ferrant, Sidi-Mérouan; Ragazacci Constantin, maire, Sidi-Mérouan; Quilici, agriculteur, Grarem; Rochiccioli Antoine, adjoint au maire, Sidi-Mérouan; Rochiccioli Thomas, viticulteur, Sidi-Mérouan; Stéphanopoli Démétrius, prêtre orthodoxe, Sidi-Mérouan; Stéphanopoli Elie, viticulteur, Sidi-Mérouan; Voglimaci Michel, viticulteur, Sidi-Mérouan; Voglimaci Théodore, viticulteur, Sidi-Mérouan; Zannetacci Stéphanopoli, viticulteur, Sidi-Mérouan; Zannetacci Antoine, agriculteur, Siliana.

 

Sidi-Merouan et Grarem : quarante ans après

 

En 1914, les familles grecques de Sidi-Mérouan, Grarem et Ferdoua ne sont plus tout à fait corses, même si elles maintiennent des liens avec ceux qui sont restés sur l'île. Elles restent toujours très attachées à leur culte orthodoxe de rite byzantin. Après la guerre de 1914-1918, de nombreux noms grecs sont gravés sur les monuments aux Morts des villes et villages d'Algérie.

 


L'enseigne d'un descendant de la famille Zannetacci d'Itylon à Alger,
rue d'Isly, au dessus du Milk-Bar

" Alger de ma jeunesse ", éditions J.Gandini - Nice

 

Par la suite, la culture de la vigne, exigeante en main d'œuvre, est progressivement abandonnée dans le département de Constantine, au profit de quelques plaines comme celles de la Soummam ou de la Seybouse. Enfin, comme partout en Algérie, l'enseignement primaire, puis secondaire permet aux nombreux enfants des familles de Sidi-Mérouan et de Grarem, d'essaimer vers le village de Lutaud, dans la région de Batna, dans un premier temps puis vers les carrières de l'administration ou du secteur tertiaire par la suite.

 

Sidi-Mérouan, Grarem et Lutaud : soixante dix ans après

 

En 1939, la communauté française d'origine grecque de ces villages entre dans la guerre. L'année 1940 est celle du départ du dernier pope de Sidi-Mérouan.

Entre 1939 et 1945, les jeunes et les moins jeunes sont incorporés dans l'Armée d'Afrique avec des métropolitains et des fils et petits-fils d'immigrés rhénans, espagnols, italiens, maltais. Ils participent à toutes les batailles de France, du Liban et à partir de 1942, de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne. Après la guerre, d'autres noms grecs seront gravés sur les plaques des églises, des écoles ou des monuments aux Morts d'Algérie.

 

Juin 1962 : autre exode

 

Près de deux cent quatre-vingt-dix ans se sont écoulés depuis le départ d'Itylon. La communauté française d'origine grecque, fondue dans plus d'un million de Français d'Al gérie, en est a son quatrième exode.

Avec la plus grande dignité, les descendants des Uniates d'Itylon, s'embarquent pour recommencer et replonger leurs racines en France. Réimplantés avec courage et opiniâtreté sur le sol de France, nombreux sont ceux qui témoigneront par l'écrit l'insolite itinéraire de leurs ancêtres, ballottés par l'Histoire, de leur berceau du Péloponnèse à Gênes, en Corse, en Algérie puis en France*.

Le bilan de cet exil à l'aube de l'an deux mille

De Grarem et de Sidi-Mérouan, les Français d'origine gréco-corse se sont répartis dans toute l'Afrique du Nord et notamment dans le département de Constantine à Gravelotte, Lutaud, Youks-les-Bains, Lacroix, Périgotville, Chevreul, puis dans ceux d'Alger et d'Oran. Cette propension a l'essaimage s'est encore développée lors de l'exode massif de 1962, après lequel nous retrouverons leurs descendants dans toutes les villes de France où ils se sont fondus dans la communauté nationale. Hormis les noms qui subsistent, leurs enfants ne parlent plus la langue maternelle et ne goûtent pas plus que les autres Français la cuisine grecque. Avec le développement des moyens de communication, ils ont refait en sens inverse itinéraire de leurs ancêtres en se souvenant des exodes successifs. De tous ceux qui, de part et d'autre, ont vécu ces déplacements toujours douloureux, il est encore difficile de dire qui a le plus perdu. Probablement pas ceux qui les ont subis et qui, dans la cruelle adversité ont eu assez de courage et d'opiniâtreté pour surmonter leurs difficultés. Enfin, en remontant jusqu'au berceau familial, dans le Magne du moderne Péloponnèse, ils se sont aperçus, non sans surprise, que ceux qui y sont restés conservaient le souvenir de ceux qui en étaient partis. Respectueux du passé de leurs lointains parents, des liens qu'ils croyaient rompus ou distendus se sont reconstitues dans le souvenir des générations précédentes et des sacrifices consentis pour survivre.

Edgar Scotti

*lire les excellents textes de: Mme Marie-Claude Bartoli intitulé " Sidi-Mérouan, une colonie gréco-corse en Algérie " publié dans études corses n°, 1975. M. Lucien Pei-Tronchi, intitulé " Corses ou Grecs " publié en 1995, dans l'édition n° 50 de généalogie Algérie Maroc Tunisie, maison Alphonse juin, 29, avenue de Tübingen, 13090 Aix-en-Provence.

Références bibliographiques

- Lucien Peï-Tronchi : "Corses ou Grecs", G.A.M.T. n °50, n° 1995 / 2.
- Marie-Claude Bartoli : "Sidi-Mérouan, une colonie gréco-corse en Algérie", Études corses n° 4 / 1975.
- Marc Monnet: "Villages corses en Algérie", revue "Les Africains", n° 56 de novembre et décembre 1981, page 23.
- Jean-Baptiste Nicolaï : "Les derniers Grecs de Cargèse", revue "Provence-Magazine", n° 238 du 3 janvier 1981. ,
- Jean-Claude Domenech : "Savez-vous que... Chronique des Chercheurs""L Algérianiste" n° 42 de juin 1988, page 112, de Georges Duboucher et Michel Riquelme.
- Norbert Exiga : "Note sur l'église grecque de Cargèse", du 13 septembre 1978.
- Robert Randau : "Les explorateurs", roman de la Grande Brousse, E. Sansot et Cie éditeurs, 7 rue de l'Éperon, 75006 Paris.
- Revue "Ensemble", n° 162, page 15.
- Biographie universelle: Ancienne et moderne; Thoisnier-Deplaces éditeurs, 5, rue de L'île 75007 Paris.

Remerciements

L'auteur exprime à M. Théophile Bignand, au Dr Georges Duboucher, à M. et Mme Donville, M. Norbert Exiga, aux professeurs Robert Laffitte et Christian Mira, à Mme A. M.Zannetacci, ainsi qu'à toutes les autres personnes qui ont eu 1'amabilité de mettre à sa disposition de précieux souvenirs, ses sentiments de bien vive gratitude pour l'aide apportée dans la rédaction de ce travail de mémoire.

In l'Algérianiste n° 88 de décembre 1999

Vous souhaitez participer ?

La plupart de nos articles sont issus de notre Revue trimestrielle l'Algérianiste, cependant le Centre de Documentation des Français d'Algérie et le réseau des associations du Cercle algérianiste enrichit en permanence ce fonds grâce à vos Dons & Legs, réactions et participations.