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Le service de la protection des végétaux en Algérie avant l'indépendance

Écrit par Charles Griessinger. Associe a la categorie Agriculture

Traiter l'ensemble des actions effectuées par le Service dans le cadre de ses attributions définies par les textes dépasserait largement le cadre de cet article, car il y aurait là matière à un important volume. Aussi sera-t-il simplement rappelé ou indiqué le cadre dans lequel elles se sont développées et seront-elles illustrées par quelques exemples.

Le n° 36 de L'Algérianiste a souligné l'action du Service en matière de vulgarisation, en milieu musulman, d'une apiculture rentable et le n° 37 son rôle dans la lutte antiacridienne, qui a protégé l'agriculture algérienne de destructions massives, propres à désorganiser l'économie du pays.

Mais le service était chargé d'autres activités importantes et orientées également vers une protection de l'agriculture algérienne assurant son développement économique.
Aussi ne paraît-il pas inutile de rappeler ce que fut le Service de la Protection des Végétaux en Algérie.

Plusieurs conventions internationales phytosanitaires furent à l'origine de sa création. Celle de Rome, du 4 mars 1914, à laquelle la France adhéra, pour la première fois, prescrivait que dans chacun des 32 états adhérents serait créé un service phytopathologique. Les conventions de Rome de 1929 et de 1951 précisèrent leurs modalités d'application.

La France n'avait pas attendu la première convention internationale pour assurer la protection de ses cultures. Un service d'inspection phytopathologique fut créé en 1911, développé par étapes en 1915, 1927 1941 et organisé sous sa forme actuelle par l'ordonnance du 2 novembre 1945 et le décret du 7 octobre 1946.

Ainsi, dans tous les pays à agriculture évoluée existait un service de la protection des végétaux, relié à un organisme international, l'O.E.P.P. chargé de coordonner les mesures phytosanitaires applicables aux ennemis des cultures menaçant les pays adhérents.

En Algérie, la création d'un service chargé d'appliquer les conventions internationales suivit de peu celle du service métropolitain. D'abord dénommé Service de la défense des cultures et succédant au Service phylloxérique, créé au début du siècle et dont le personnel lui fut incorporé, il prit sa dénomination définitive en 1945.

L'organisation du Service comprenait

- Une inspection centrale à Alger, avec l'inspecteur Chef du Service, assisté d'un adjoint, de plusieurs ingénieurs et d'un secrétariat.

- Trois Inspections départementales à Alger, Oran, Constantine, auxquelles s'ajouta une quatrième, Mostaganem, lors de la création de dix nouveaux départements. Chaque inspection départementale était dirigée par un inspecteur assisté d'un personnel technique composé d'ingénieurs des services agricoles et d'agents techniques.

Le Service de la Protection des Végétaux était chargé

- d'étudier les parasites et la pathologie des plantes (dégâts, produits toxiques les plus efficaces pour chaque parasite...), les procédés de lutte, la prophylaxie à mettre en oeuvre, le cas échéant, pour éviter ou limiter l'action du parasite.

- de vulgariser auprès des agriculteurs et des organisations professionnelles agricoles les renseignements résultant de ces recherches.

Ainsi l'apparition sur le marché, après la deuxième guerre mondiale, dans la lutte contre le mildiou de la vigne, dont le seul traitement efficace jusqu'alors était à base de bouillies cupriques (bouillie bordelaise, bourguignonne...), de fongicides organiques de synthèse, d'un coût inférieur à celui du sulfate de cuivre, dont le prix avait fortement augmenté, suivant en cela le cours du cuivre sur le marché mondial. Encore fallait-il déterminer les conditions d'emploi de ces produits, zinèbe, captane, carbatène... L'expérimentation démontra et leur efficacité et le fait que le sulfate de cuivre ne pouvait être totalement écarté, d'où les associations zinèbe-cuivre, captane-cuivre, d'un coût inférieur aux bouillies cupriques. Cela se traduisit pour la viticulture algérienne par une réduction sensible du coût des traitements contre le mildiou.

- de procéder à l'expérimentation des nouveaux produits phytopharmaceutiques soumis à homologation.

Ces produits peuvent, en effet, comporter des éléments risquant de présenter un danger pour l'homme, les animaux domestiques, le gibier et même les plantes. Aussi la loi du 2 novembre 1943 stipule que les spécialités antiparasitaires sont soumises à une homologation du Ministère de l'Agriculture avant leur vente. A cet effet, la Recherche Agronomique effectue les tests en laboratoire. II appartient, ensuite, au Service de la Protection des Végétaux de déterminer l'efficacité du produit en fonction de certains critères, dosages, conditions d'emploi... etc, par une expérimentation sur le terrain.

Il en fut ainsi lors de l'apparition sur le marché algérien d'insecticides puissants, organochlorés, DDT et HCH. Le DDT apparut comme le meilleur moyen de lutte contre la mouche des fruits, Ceratitis capitata, s'attaquant plus spécialement aux cerises et aux fruits des agrumes.

Cependant le DDT peut présenter un danger pour les voies respiratoires. II fallut donc déterminer les conditions d'une protection efficace de l'utilisateur, le meilleur mode d'épandage, poudrage ou solution mouillable, en fonction de la protection à assurer, de sa durée, compte tenu de la rémanence du produit dans les deux cas. Pour le poudrage il fut constaté qu'il fallait opérer par vent nul pour éviter une dispersion du produit au-delà des zones traitées. L'expérimentation révéla également que la floraison herbacée du sol recevait sa part des retombées du traitement, ce qui entraînait la mortalité des abeilles butineuses, d'où la recommandation de faucher cette végétation avant traitement.

- de vulgariser les résultats de ces expérimentations par tracts, brochures, articles de presse, causeries, démonstrations, projections... etc.

- de se tenir informé de l'apparition, à l'étranger, de nouveaux ennemis des cultures, d'en prévenir l'Administration supérieure et de lui proposer les projets d'arrêtés réglementaires instituant le contrôle de l'importation de végétaux ou produits de végétaux susceptibles d'être contaminés.

- d'appliquer les règlements de la police phytosanitaire aux frontières et sur le territoire.

- de la lutte antiacridienne (cf. n°37 de L'Algérianiste).

- de l'apiculture et la sériciculture. Lutte contre les maladies des abeilles et du ver à soie. Contrôle sanitaire de ces insectes sur le territoire et aux frontières pour les reines d'abeilles pouvant être porteuses de germes de très graves maladies des abeilles (loques).

- de l'insectarium du Jardin d'Essai, qui fut un des éléments essentiels du Service. Il y était procédé, entre autres activités, à l'élevage et à la distribution aux agriculteurs d'insectes utiles, s'attaquant à certains parasites des cultures. A titre d'exemple, l'élevage d'une coccinelle, Novius cardinalis Muls, détruisant une cochenille très néfaste des agrumes, l'Icerya purchasi. Marcel Delassus, Chef du Service de la Protection des Végétaux en Algérie, de passage à Menton en 1922, observa l'action destructive de cette coccinelle sur les Icerya purchasi infestant les agrumes de cette ville. Il décida d'en faire effectuer l'élevage à l'insectarium du Jardin d'Essai et d'en distribuer des colonies aux agrumiculteurs d'Algérie, ce qui marquait le début de la conception d'une lutte biologique contre les ennemis des cultures, supprimant l'utilisation de pesticides et qui s'est développée ultérieurement. Ainsi, dans les années 50, l'élevage à la station Expérimentale du Service à Miliana, puis à l'insectarium, d'une coccinelle, Cryptoloemus montrouzieri Muls, s'attaquant à une cochenille prédatrice des agrumes, Pseudococcus citri Russo, particulièrement nuisible. Ce fut une nouvelle étape dans la lutte biologique contre les ennemis des végétaux. L'Algérie française s'inscrit donc en bonne place parmi les pays précurseurs de ce type de lutte écologique.

Mais l'activité de l'insectarium ne se limita pas à ces seuls élevages. Son directeur, André Lepigre, inspecteur du service, constitua une collection unique, d'une valeur entomologique considérable, de tous les insectes indigènes, (hyménoptères, lépidoptères, coléoptères, diptères, orthoptères, ...etc,) et cela grâce à la collaboration des instituteurs du bled à qui il adressait des petites boîtes d'expédition spécialement conçues.- Il était chargé de l'inspection et du contrôle des stations de désinsectisation. Il leur apporta un perfectionnement très important, augmentant l'efficacité de la désinsectisation, en inventant le procédé de vide partiel, augmentant la quantité de gaz toxiques qui y étaient introduits.

Je me dois de lui rendre hommage, ainsi qu'à ses collaborateurs, dont l'œuvre, à peine ici esquissée, fut immense... et ignorée, sauf des initiés. Il assurait également la direction des stations de désinsectisation. Elles étaient installées dans les ports et également sur les lieux de production en ce qui concerne les dattes. Elles étaient équipées d'autoclaves horizontaux, communément appelés tanks, de grand diamètre, comportant des rails sur lesquels circulaient les chariots chargés des produits à désinsectiser. Ils étaient munis de portes circulaires, absolument hermétiques. Après y avoir effectué un vide partiel, on y introduisait un gaz toxique, oxyde d'éthylène, bromure de méthyle, ou gaz cyanhydrique, suivant la nature du produit à désinsectiser.

Dix stations équipaient le territoire : Alger, 6 tanks 157 m³ - Bougie 4 tanks 80 m³ - Philippeville 4 tanks 67 m³ - Bône 3 tanks 17 m³ - Oran 4 tanks 96 m³ - Mostaganem 3 tanks 100 m³, cela pour les installations portuaires. En ce qui concerne la désinsectisation des dattes, quatre stations étaient implantées dans les oasis de Touggourt 1 tank 22 m³ - Djamâa 1 tank 21 m³ - M' Râfer 1 tank 7 m³ - Biskra 3 tanks 100 m³.

- du contrôle phytosanitaire. Il portait sur les établissements producteurs, telles les pépinières. Toutes les plantes ou parties de plantes vivantes ligneuses, destinées à la vente, devaient provenir d'établissements soumis au contrôle obligatoire, qui s'effectuait également sur tous les végétaux vivants, circulant sur le territoire et vendus dans les foires et marchés. Les contrôles visaient également les végétaux exportés pour lesquels un certificat phytosanitaire était exigé par le pays importateur et également sur les produits importés, afin d'éviter l'introduction en Algérie de maladies ou de parasites en provenance de l'étranger.

Les agents du Service disposaient de pouvoirs de police et, en cas de doute, envoyaient les arrivages suspects à la station locale de désinsectisation.

- De la lutte contre les ennemis des cultures.

Le service déterminait les cas pathologiques et donnait les directives de lutte. Il vulgarisait les moyens à mettre en oeuvre dans les maladies cryptogamiques, bactériennes ou à virus. Lorsque la situation l'exigeait, il organisait la lutte collective contre le prédateur, comme dans les campagnes antiacridiennes. La lutte collective faisait l'objet d'arrêtés gubernatoriaux ou préfectoraux et les spécialistes du Service apportaient leur assistance technique dans les actions menées, pour lesquelles ils disposaient de pouvoirs de police.

Un exemple de lutte collective : en 1949 les cultures céréalières des Hauts Plateaux constantinois connurent une très importante attaque de gerboises, Meriones swabi, petits mammifères très prolifiques, nichant dans des terriers creusés au milieu des cultures. La lutte fut organisée sur l'ensemble des communes contaminées. Elle mobilisa une nombreuse main d'œuvre, la destruction s'opérant par l'introduction d'appâts empoisonnés dans chaque terrier. Seule la lutte collective, à laquelle participèrent tous les céréaliculteurs des communes concernées assura la réussite de l'opération.

Une anecdote : lors de sa visite, en 1949, du stand de la Protection des végétaux installé à la Foire de Bône, le Président de la République, Vincent Auriol, fut attendri par la gracieuseté de quelques gerboises enfermées dans une cage vitrée et fut très étonné lorsque je lui appris l'importance des dégâts occasionnés par ces mignonnes bestioles. " Comme quoi, me dit-il, il ne faut pas se fier aux apparences ! "

 

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Le Président Vincent Auriol au stand de la Protection des végétaux à la foire de Bône (1949)

 


- Des avertissements phytosanitaires.

Ils émanaient des stations d'avertissements du Service d'Alger, Oran, Constantine, puis de Mostaganem.

Après avoir constaté un risque de contamination d'une culture déterminée, elles avertissaient les agriculteurs concernés en précisant les conditions d'intervention : date, heures les plus favorables, produits à utiliser et leur dosage.

Chaque station comportait un certain nombre de postes locaux, installés chez des agriculteurs coopérant avec la station, souvent anciens élèves des établissements d'enseignement agricole d'Algérie. Dès que les conditions favorables à la manifestation d'un parasite se trouvaient réunies, par exemple, pour le mildiou, température supérieure à 11° coexistant avec la présence d'eau de pluie, ou de rosée mouillante, le chef de poste prévenait la station qui lançait un avertissement en utilisant les moyens d'information tels que la radio, la presse... etc.

Pour les insectes prédateurs, eudémis et altise de la vigne, earias du coton, carpocapse... etc, c'était le piégeage dans les postes locaux qui donnait matière à avertissement.

En instituant une lutte symptomatique, n'intervenant que lorsque le risque de contamination est établi, se substituant au concept de lutte systématique, intervenant automatiquement aux différents stades de développement d'une culture déterminée, qu'il y ait ou non risque d'infection, les stations d'avertissements ont réduit très sensiblement le coût des traitements phytosanitaires tout en assurant une protection efficace des cultures. On leur doit également une utilisation judicieuse des pesticides, préservant ainsi les insectes utiles, et aussi, ce qui n'est pas négligeable, la suppression ou la réduction sur les récoltes de résidus indésirables de traitements.

Tel fut le cadre dans .lequel s'exercèrent les activités du Service de la Protection des Végétaux jusqu'en 1947, année qui vit le départ à la retraite de Marcel Delassus, créateur du Service et qui se poursuivirent avec son successeur, Pierre Frézal, qui était son adjoint.

On doit à ce dernier un développement considérable de la recherche en matière de lutte contre les ennemis des cultures.

Une énumération non exhaustive des sujets de recherche abordés, de leurs résultats et de leur application permet d'en mesurer l'importance.

- pour la vigne les recherches ont porté sur :

les viroses : étude de la dégénérescence de la vigne. Lutte contre le nématode vecteur de cette dégénérescence.

l'eudémis : mise au point des méthodes de piégeage. Stratégie de lutte par les insecticides organochlorés.

l'oïdium : étude comparative de l'efficacité des substances organiques de synthèse.

- pour le coton : piégeage lumineux et alimentaire pour déterminer les dates de traitement contre le ver épineux, Earias insulana ;

Etude comparative de l'action des substances insecticides minérales (fluosilicates) et organiques (organochiorés).

Traitement des semences contre le ver rose, Gelechia gossvpiella. Mise au point de méthodes de lutte efficaces basées sur la biologie de l'insecte.

- les légumineuses : étude de la biologie et de la phytogénie des bruches des légumineuses. Lutte contre le parasite et traitement des semences.

- pour les citrus : lutte contre la cératite, Cératitis capitata ou mouche méditerranéenne des fruits. La recherche a porté sur :

  • la dynamique des populations du ravageur.
  • l'efficacité des méthodes de piégeage des adultes par des appâts synthétiques.
  • la détermination des dates de traitement.
  • l'efficacité des mélanges appâts-toxiques.
  • la mise au point de stratégie de lutte par épandages sectoriels par voie aérienne.

- pour les denrées alimentaires lutte contre les insectes parasites, mise au point de matériels et de produits de traitement adoptés par l'ensemble des stations de désinsectisation des végétaux aux frontières, désinsectisation par gaz toxiques.

- pour les semences de céréales : mise au point de traitements insecticides et fongicides.

Influence de ces traitements sur les mesures de poids spécifiques utilisées dans les transactions commerciales.

- pour les rongeurs : étude de la biologie des rongeurs ardicoles, Mériones swabi ; mise en évidence de la résistance exceptionnelle de cette espèce aux anticoagulants.

- pour les pommes de terre étude du nématode doré de la pomme de terre, Globulus rosthochiensis et Globulus pallida, découvert en 1954 dans la région d'Alger, ce qui a nécessité la délimitation de la zone contaminée par 24 000 analyses de sol.

II s'ensuivit la création d'un laboratoire de routine pour détecter et quantifier les infestations occasionnées par ce nématode. La recherche aboutit à la conception d'un appareil de traitement original pour l'application des produits nématocides, le premier commercialisé sur tout le territoire français. Tels sont, parmi les nombreuses recherches effectuées par le Service de la Protection des Végétaux, quelques exemples qui situent l'importance pour l'agriculture algérienne de ces activités menées sous la direction de Pierre Frézal.

II en fut ainsi jusque dans le courant de l'année 1957 où fut créé un institut de recherches, dirigé par Pierre Frézal, analogue à l'INRA de métropole, Institut qui regroupe toutes les unités de recherche et d'expérimentation dispersées jusqu'alors entre les différents Services de la Direction de l'Agriculture et des Forêts. L'Institut algérien fut intégré à l'INRA en 1961.

Le service de la Protection des Végétaux retrouva ses activités traditionnelles et il en fut ainsi jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. L'ingénieur en chef des services agricoles M Teisseire en fut le chef de service.

II ne faudrait pas conclure, de ce qui précède, que la recherche fut du seul ressort de ce Service, qui ne s'intéressait qu'aux ennemis des cultures.

L'Institut Agricole d'Algérie, devenu Ecole Nationale d'Agriculture, a contribué, pour une large part, au développement de l'économie agricole du pays, du fait de la recherche et de l'expérimentation auxquelles se sont livré ses principaux laboratoires d'enseignement. Quelques exemples à titre indicatif : Le professeur Pasquier, spécialiste des acridiens, en déterminant les conditions qui font que le storonaute marocain, criquet indigène vivant habituellement à l'état sédentaire est saisi d'un instinct grégaire, produisant des vols d'invasion au-delà de son aire de sédentarisation, a permis de prévenir ces derniers.

L'on doit au professeur Laumont, directeur de la Station Centrale d'Essai de semences et d'amélioration des plantes, ainsi qu'à ses collaborateurs, une variété de blé tendre, Florence Aurore, comportant trois lignées, précoce, normale, tardive, permettant d'adapter la culture de ce blé en fonction de la climatologie particulière de chaque région céréalière.

Egalement une variété de blé dur, Bidi 17, actuellement cultivée en France et en Israël, issue de variétés originaires de l'est algérien et de Tunisie.

A citer également Ducellier, dont les travaux sur l'intensification des pluies par épandage d'iodure d'argent ont été bénéfiques pour l'agriculture.

Ses recherches sur le stockage et l'utilisation du gaz de fumier ont permis à des fermes isolées, dépourvues d'électricité, d'alimenter leur cuisine, le réfrigérateur et de s'éclairer.

Également les travaux de Gagnard sur l'interpollinisation des amandiers.

Il serait souhaitable qu'un ancien de Maison-Carrée évoque pour L'Algérianiste ce que fut la recherche à l'École Nationale d'Agriculture d'Alger.

Charles GRIESSINGER

Source : documentation Robert Juuing.

In l'Algérianiste n° 65 de mars 1994

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