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La présence médicale française au Maroc (2)

Écrit par Maxime Rousselle. Associe a la categorie Médecine

Encore un destin extraordinaire, celui de Pierre Martin de La Martinière.

A neuf ans, en 1644, il fait une fugue et part de Rouen, rejoindre sa grand-mère qui habite Genève. Dans son périple, il rencontre un capitaine, ancien ami de son père, qui le prend sous son aile et le confie au barbier-chirurgien de son régiment.

Il assiste à de nombreuses batailles, soigne, comme aide-chirurgien (à dix ans!) les blessés et se retrouve en Espagne puis au Portugal où il embarque sur un navire qui part pour les Indes Orientales.

Le navire est pris, après un dur combat naval, par les pirates de Salé, et voilà notre petit chirurgien contraint de soigner les pirates blessés. Il le fit si bien que le " raïs ", le capitaine pirate, se l'attacha comme chirurgien de bord.

Il participe à ce titre à de nombreuses campagnes mais lors d'une sortie, le navire fait naufrage sur la côte vers Malaga. La Martinière est libéré par le gouverneur espagnol qui le confie (il doit avoir 13 ans) à un navire qui se rend à Malte. La poisse le poursuivant, il est pris, mais cette fois, par des pirates d'Alger. Vendu aux enchères sur le " badestan " d'Alger, il est acheté par un alchimiste arabe avec lequel il fabrique des momies, des drogues, etc. puis vendu, toujours comme chirurgien, à un nouveau " raïs "; le voici qui écume encore la Méditerranée jusqu'à ce qu'un vaisseau de l'Ordre de Malte mette fin aux exploits de son patron.

A Malte, La Martinière est affecté à l'hôpital où il se perfectionne et revient en France, chirurgien expérimenté. Sa famille le croyait mangé par les loups...

Ce drôle de bonhomme, après encore de nombreux voyages qui le mènent jusqu'en Sibérie, finit sa carrière comme médecin d'Henri d'Orléans, nous laissant de nombreux écrits, tant de voyages que médicaux dont une dissertation sur la transfusion sanguine, comme on la concevait à l'époque... Brrr...!

Les marins ou passagers qui firent naufrage sur les côtes inhospitalières du Maroc étaient encore plus à plaindre. Surtout ceux qui atterrissaient sur les côtes du Sud du Maroc, l'actuelle Mauritanie. Les tribus qui peuplaient ces vastes espaces désertiques étaient d'une rare sauvagerie et, jusqu'au traité de 1767 entre la France et le sultan Sidi Mohamed ben Abdallah, les malheureux étaient réduits au pire des esclavages sans espoir de s'en sortir, ou tout simplement massacrés.

Après le traité, le Sultan ayant fait savoir qu'il rachèterait les naufragés, ceux-ci devinrent plus intéressants car monnayables. Ils étaient alors vendus après une longue errance et des conditions de détention effroyables à Mogador ou à Marrakech.

Notre consul, Louis Chénier, le père du poète, nous a laissé des rapports importants sur ses tractations et ses démarches pour sortir ces " disgraciés ", comme on disait alors, de leur triste condition.

Ce fut le cas des naufragés de " La Louise ", " Des Deux-amis ", de la " Sainte-Catherine " à la fin du XVIIIe siècle.

" La Louise ", à bord de laquelle se trouvait le chirurgien Desroches, qui devint un des grands noms de la dentisterie française. Il avait fait en particulier des travaux sur le retentissement dentaire du scorbut qui était la principale maladie des marins de l'époque**.

Rappelez-vous encore un naufrage sur les côtes du Maroc : celui de la frégate " La Méduse " dont le tristement célèbre radeau a été illustré par Géricault et à bord duquel se trouvait un médecin, Savigny, qui nous a laissé un mémoire important sur " l'état de nécessité " et l'anthropophagie qu'il entraîna.

Cette piraterie (terrestre en quelque sorte) devait se prolonger jusqu'en 1926, quand Mermoz fut racheté 50000 F après un atterrissage forcé au Rio-de-Oro.

On retrouve à la fin du XVIIe siècle un consul-médecin, le sieur Auguste Broussonnet, conventionnel accusé d'être favorable aux Girondins qui, fuyant la guillotine, était venu faire un petit séjour à Tanger (alors une terre d'asile politique très courue par les Français, les Espagnols, etc.). Au moment du Directoire, il fut nommé consul à Mogador mais il était surtout naturaliste et s'intéressa à la flore marocaine, étudia de près l'arganier, cet arbre typiquement marocain et étrange qui donne des noix (dont on tire une huile très fruitée) et porte, aussi... des chèvres.

Broussonnet fit fort peu de médecine, mais fut assez habile diplomate. II fit largement divulguer dans le peuple marocain la proclamation de Bonaparte en Egypte, attestant que les Français étaient les amis des musulmans et que ceux qui se rendraient en pèlerinage à La Mecque, à travers l'Egypte, n'auraient rien à craindre... Ce qui eut pour effet de réchauffer un peu les rapports franco-marocains.

Au XIXe siècle, la médecine au Maroc, continue à ratiociner sur les œuvres d'Avicenne ou des anciens, à être prisonnière de la religion dans son esprit le plus étroit, à s'enfoncer dans le charlatanisme, tandis qu'en Europe elle avance à grands pas.

L'hôpital n'est plus seulement le lieu d'hébergement des miséreux mais devient un centre d'observation et d'enseignement. Parallèlement, se développe l'expérimentation physiologique avec Claude Bernard, Magendi, avec les découvertes des microbes par Pasteur, Koch et tant d'autres qui permirent de rendre efficace la lutte contre les maladies contagieuses et épidémiques. Puis avec Morton, qui, aux USA, pratique la première anesthésie et ouvre ainsi la voie au développement de la chirurgie.
La médecine profite également des autres sciences comme, par exemple, la chimie et la fabrication de médicaments.

1830. La conquête de l'Algérie devait modifier profondément les rapports entre la France et le Maroc. L'Algérie est, par les circonstances, amenée à jouer un grand rôle dans la présence médicale française au Maroc. Nous y reviendrons dans quelques instants.

Rappelez-vous que le sultan Moulay Abderhamane appuyait la rébellion de l'émir Abdelkader et que les problèmes de frontières étaient toujours pendants.

Au milieu du siècle, pour faire face aux problèmes diplomatiques, le consulat général de France à Tanger est érigé en légation.

Les autres nations européennes en font autant, car chacun tente de pousser ses pions et de mettre la main sur le Maroc, soit économiquement comme l'Angleterre qui a réussi le magistral coup de marketing en donnant le goût ou plutôt le vice du thé vert aux Marocains et en leur livrant tout ce qui va avec, théières, verreries et même le sucre dont le Maroc n'est plus producteur depuis la fin du XVIe siècle.

Les Allemands tentent de conquérir le marché des livraisons d'armes, les Espagnols considèrent le Maroc comme leur chasse gardée, etc.

Chaque nation implante des services, fabrique d'armes (la makina à Fès) pour les Italiens, missions protestantes anglaises avec des dispensaires, etc. Les Français, pour ne pas être en reste, créent un hôpital à Tanger.

C'est là qu'intervient l'Algérie : les médecins militaires de l'Armée d'Afrique stationnée en Algérie, entrent en action : le premier, le docteur Dulac, est affecté par le gouvernement général, à la légation de France à Tanger en 1847. Il sera le premier d'une longue suite qui feront fonctionner cet hôpital jusqu'à l'aube du XXe siècle, dont les docteurs Strauss, Rolinger, Castex suivis des Péan, Cabanes, Fumey...

Des médecins français (il y en avait aussi d'autres nationalités) s'installent en secteur libéral comme on dit aujourd'hui, dans les quelques ports ouverts au commerce, comme Mogador, Safi, Dar-el-Beida (Casablanca) par exemple. Mais la colonie européenne, la seule qui paie son médecin, est en général trop restreinte pour qu'ils puissent survivre et rares sont ceux qui restent.

Un petit détail qui pourrait intéresser les gestionnaires et le fameux " trou de la sécurité sociale " : dans ces villes, les Européens ont recours pour retenir leur médecin au système de " l'abonnement "; chacun paye une somme annuelle et bénéficie de soins gratuits quand il est malade. Mais apparemment cela n'a pas toujours suffi à fixer les praticiens qui, à quelques exceptions près (comme les docteurs Thévenin ou Ollive à Mogador), ne tiennent pas le coup.

En 1876, pour tenter de régler les problèmes de frontières, le général Osmont, commandant la division d'Oran, a une entrevue à Oujda avec le sultan Moulay Hassan ler. A cette occasion, on fait défiler et manœuvrer devant lui quelques bataillons des troupes stationnées à Lalla Marnia. Le sultan dit, je cite : " qu'il a joui du regard et du cour ", et demande que la France l'aide à moderniser son armée en lui envoyant des instructeurs. C'est la naissance de la Mission militaire française au Maroc.

Cette mission comprend des officiers bien sûr mais il lui est adjoint un médecin : le docteur Linarès, alors médecin-aide major, qui jouera, jusqu'au début du XXe siècle, un rôle très important comme agent d'influence auprès du maghzen marocain.

Ayant su se faire apprécier par ses compétences médicales et son dévouement, il a ses petites entrées au palais. II fut un collaborateur précieux pour la diplomatie française. Linarès fera toute sa carrière au Maroc avant de se retirer en Dordogne, où il s'éteint dans les années trente.

D'autres médecins militaires lui succéderont pour continuer ce qu'on appelait à l'époque la politique de " pénétration pacifique ".

Un de ses successeurs le docteur Jaffary, en 1903, lui aussi bien en cour, envoya à la légation de France à Tanger, par pigeon voyageur, le télégramme suivant : " Ai été appelé, hier, à mettre des suppositoires à deux négresses de Sa Majesté. On ne fait pas mieux comme pénétration pacifique ".

1905 voit la création des dispensaires français sous l'influence des missions du docteur Lucien Raynaud, médecin directeur de la Circonscription maritime d'Alger (qui devint directeur des Services de Santé et d'Hygiène de l'Algérie) et du docteur Fumey de Tanger. Ces dispensaires d'assistance aux Indigènes dépendaient du ministère des Affaires étrangères.

Il y en eut dans tous les ports de la côte, mais aussi à Fès et à Marrakech.

Ces dispensaires étaient souvent tenus par des médecins militaires venant encore d'Algérie, comme les docteurs Murat, Mauran, Guichard, etc. mais aussi parfois quelques-uns viennent de loin comme le docteur Sartre, qui vient de Saïgon, ou le docteur Maucharnp, nommé à Marrakech.

Mauchamp avait déjà un passé de coopération (comme on dirait aujourd'hui) puisqu'il avait été médecin à l'hôpital français de Jérusalem, ancien médecin sanitaire maritime, avait fait de nombreuses missions d'études sur la peste et le choléra au Moyen-Orient, au Brésil, contre le typhus en Grèce, etc. A Marrakech, il est d'un grand dévouement et sa consultation est très suivie. Il distribue lui-même pour lutter contre la malnutrition une soupe populaire qu'il finance de ses propres derniers. Malgré ça, il est l'objet d'une véritable cabale de la part d'un pseudo-médecin et d'agents allemands qui, excitant les foules, finissent par avoir sa peau.

Presence Medicale
Vue de Salé par Raymond Crétot-Duval (collection particulière)

Mauchamp est assassiné le 19 mars 1907 devant son dispensaire, à coups de pierre et d'une trentaine de coups de poignard.

Cet assassinat devait avoir de très graves conséquences sur les relations franco-marocaines. En représailles, la France fait aussitôt occuper Oujda par le général Lyautey, alors commandant de la région d'Oran.

C'est cette occupation qui marque le début de la prise en charge du Maroc par la France et aboutira quelques années plus tard à l'établissement du Protectorat.

A noter qu'avant l'occupation d'Oujda, le médecin de la garnison de Lalla Marnia, le docteur Foubert, se rendait fréquemment à Oujda, souvent accompagné d'un vétérinaire, pour y soigner personnages et chevaux du maghzen.

En arrivant à Oujda, les Français purent constater que l'amputation de la tête était toujours pratiquée de façon artisanale sur les rebelles au pouvoir central.

Quelques mots des médecins de marine du Maroc.

Dès le XVIe siècle, des médecins embarqués ont mis leurs connaissances au service de la science, faisant des observations sur les pêcheries du banc d'Arguin, puis plus tard sur le plancton des eaux du détroit de Gibraltar, etc. Des missions diplomatiques s'adjoignaient presque toujours un médecin depuis la première ambassade envoyé par François Ier. En effet, des neuf personnes que comptait cette ambassade au départ, une seule revint, les autres ayant succombé à des maladies diverses contractées en cours de route.

Au XIXe siècle, le médecin de service est souvent un médecin de marine, parfois celui du navire de guerre qui amène l'ambassadeur. Certains nous ont laissé des récits pittoresques de leur voyage comme Decugis, Bartet, etc.

Pour mémoire, je vous rappelle deux accompagnateurs célèbres de mission : Delacroix le peintre, avec l'ambassade du comte de Mornay en 1832 et Pierre Loti, avec la mission Patenôtre en 1889.

Le docteur Bleicher accompagna l'ambassade de Tissot à Meknès en 1874. C'était un savant qui a laissé des observations intéressantes sur son voyage et eut un destin tragique : il mourut assassiné dans son bureau par un de ses étudiants recalé à un examen!

Un médecin embarqué doit faire l'objet ici d'une mention particulière, pour vous algérianistes, car indépendamment de sa mission au Maroc il a joué un grand rôle en Algérie, je veux parler du docteur Auguste-Hubert Warnier qui faisait partie de l'escadre du prince de Joinville quand celui-ci alla, en 1844, appuyer par mer (c'est ce qu'on appellera plus tard la politique de la canonnière) nos protestations diplomatiques contre l'aide apportée à l'émir Abd-el-Kader par le sultan Moulay Abderhamane.

Warnier participe au bombardement de Tanger, de Larache et à celui de Mogador.

Ce bombardement eut lieu le lendemain de la bataille de l'Oued Isly où les armées du général Bugeaud mirent en déroute les troupes marocaines.

Warnier, qui maîtrisait parfaitement la langue arabe et connaissait la mentalité et la phraséologie à employer joua sur place un grand rôle. Voici un extrait du texte de la proclamation qu'il fit au nom du Prince de Joinville au Pacha de la ville de Mogador : " Au nom d'Allah, le Puissant, le Miséricordieux... Je vous ai donné une preuve de la force de mes armes en écrasant en quelques heures des forts que vous regardiez comme invincibles. Je vous ai donné une preuve de ma générosité en bien traitant les prisonniers et en vous renvoyant ceux qui étaient blessés. Ceux dont la vie est longue guériront au milieu de vous ceux dont la vie est courte mourront au milieu de leur famille assistés des prières de vos marabouts... ".

Comme vous le savez, Warnier nommé directeur des Affaires civiles d'Oran, puis membre du gouvernement de l'Algérie, collaborera comme journaliste à différents journaux, dont celui des saint-simoniens (" le Colonisateur ") fut ensuite préfet d'Alger, député, etc. Si ma mémoire est fidèle, une petite rue d'Alger, tout en escaliers, qui débouchait en face de la Faculté sur la rue Michelet, portait son nom.

Le dernier médecin de notre revue est le docteur Brunet, médecin de marine lui aussi.

Après le massacre des ouvriers du port de Casablanca par des fanatiques des tribus voisines, la colonie européenne de Casa est très menacée et la France décide d'envoyer une escadre et éventuellement un corps de débarquement pour rétablir l'ordre dans la ville et assurer la sécurité de nos nationaux.

Encore une opération militaro-humanitaire comme nous y sommes maintenant habitués.

Le 5 août 1907, à 5 heures, un petit détachement d'une soixantaine de fusiliers marins sous les ordres de l'enseigne de vaisseau Ballande débarque et au milieu d'une fusillade dégage le consulat de France où sont réfugiés les Français.

Le médecin-major Brunet fait partie du détachement et y fait preuve d'un très grand courage. Par la suite, c'est lui qui, avec la collaboration du docteur Merle, du dispensaire des Affaires étrangères de Casablanca, assurera les soins des blessés dans des conditions très précaires en attendant le débarquement des troupes du général Drude quelques jours plus tard, et l'installation de véritables hôpitaux de campagne.

Au risque de lasser, je voudrais pour terminer dire deux mots des charlatans au Maroc. La charlatanerie y était trés développée. Et elle l'est encore dans le " Maroc profond ". C'est vrai, mais il faut reconnaître que quelques Français firent partie de cette confrérie. Des déserteurs de l'Armée d'Afrique, des évadés politiques se firent toubibs pour survivre. Je vous citerai Claude Rivière qui, déporté en 1832, passe au Maroc où il devient célèbre à Fès sous le nom d'Abdallah-et-toubib. Le baron de Saint-Julien, lui aussi réfugié politique, converti à l'Islam, en fit son mode de subsistance de 1854 à 1879, date à laquelle il mourut du choléra.

Le prestige de la médecine européenne et française en particulier, est tel qu'en milieu marocain tout " roumi " est à priori un " toubib " virtuel.

C'est ainsi que René Caillié (l'explorateur.de Tombouctou) fut amené, malgré lui, à soigner l'émir du Brakna en lui faisant absorber des tisanes de basilic, la seule plante inoffensive qu'il avait sous la main.

L'explorateur Bordon de Segonzac, fais prisonnier par les Berbères de l'Atlas au début du XXe siècle est, malgré, ses dénégations d'incompétence, considéré comme toubib (il avait une liste de médicaments avec lui). Il faillit se voir contraint d'épouser la fille de son geôlier qui voulait ainsi le garder dans sa tribu... Mais quelle n'est pas la femme de colon, au Maroc, comme en Algérie, qui n'ait dispensé des soins aux fellahs des environs.

Il faut arrêter là cette longue énumération. .

Encore n'ai-je pas évoqué tous les médecins militaires qui ont accompagné Bugeaud à Isly, ni tous ceux qui ont partagé à l'occupation de ces oasis plus marocaines qu'algériennes, vous en conviendrez - qui furent un peu à la légère offertes en prime au FLN lors des accords d'Evian, sans compter ceux qui ont fait la conquête de l'actuelle Mauritanie, elle aussi indubitablement marocaine.

La médecine française au Maroc s'inscrit donc dans une longue suite de praticiens qui passèrent, vécurent et souvent moururent au Maroc dans des fortunes diverses.

MAXIME ROUSSELLE

* - Voir "L'Algérianiste" n° 84, décembre X98, page 99 sqq. Les deux articles publiés sont extraits du livre de Maxime Rousselle : " Médecins, Chirurgiens et Apothicaires français au Maroc (1577-1907), disponible chez l'auteur
140, rue de la Vieille Tour - 33400 Talent.

** - Pour mémoire, rappelons que le premier navigateur à faire le tour du monde sans avoir de scorbut à bord fut le célèbre capitaine Cook, grâce à des fûts de choucroute crue qu'il avait emportés.

In l'Algérianiste n° 85 de mars 1999

 

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