Monuments aux Morts d'Algérie rapatriés 1962-1992

MONTPELLIER (Hérault).

Le monument aux morts de l'École militaire de Cherchell réinstallé dans la cour de l'École d'infanterie de Montpellier (Hérault).

VERSAILLES (Yvelines).

La stèle du port de Philippeville, qui commémorait les victimes du premier obus tiré par un croiseur allemand le 4 août 1914. Cette stèle est incorporée à un mémorial d'Afrique du Nord, inauguré en 1979 au cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines). 

AUBAGNE (Bouches-du-Rhône).

Le monument aux morts de la Légion étrangère, édifié en 1931 à Sidi-bel-Abbès, démonté en octobre 1962 et réinstallé dans la caserne Viénot, près du musée de la Légion, à Aubagne (Bouches-du-Rhône).  

CHÂTEAU de GRIGNON (Yvelines).

Le monument aux morts de l'Institut agricole de Maison-Carrée reconstruit dans le parc du château de Grignon (Yvelines), siège de l'École nationale supérieure d'agronomie

ERAGNY-SUR-OISE (Val-d'Oise).

Le " poilu " en fonte de Mondovi (Bône), ville natale d'Albert Camus, a été réemployé pour orner le nouveau monument aux morts d'Éragny-sur-Oise, érigé au cimetière en 1967.

CORMEILLES-EN-PARISIS (Val d'Oise).

Dans le hall d'honneur de l'Hôtel de ville se trouve la plaque du monument aux morts de Damiette (près de Médéa). 39 noms sont gravés. Ces deux localités étaient jumelées.

BESANÇON (Doubs).

Le coq en bronze du monument aux morts d'El-Achour (Algérois) a été incorporé à la base du monument dédié aux " Civils et Militaires morts pour la France sur les territoires d'Outre-Mer " érigé en 1976, promenade des Glacis

COËTQUIDAN (Morbihan).

Un exemplaire en bronze de la France sculptée par Bourdelle avait été dressé en 1935 sur la terrasse du musée des Beaux-Arts d'Alger à Mustapha. En 1948, cette "France" fut dédiée aux volontaires des Forces Françaises Libres morts pour la France du 18 juin 1940 au 9 mai 1945. Cette statue se trouve maintenant au musée de Coëtquidan. Le coq en bronze du monument aux morts de Condé-Smendou (Constantinois) a été scellé au point culminant du terrain de manoeuvres de l'École militaire.

COURNONTERRAL (Hérault).

Le " poilu ", le canon et les plaques du monument aux morts d'Aïn-El-Turk (Oranie) ont été reconstitués à Cournonterral, 45 noms sont inscrits.

TOULOUSE (Haute-Garonne).

Le monument aux morts de Philippeville (Constantinois), sculpté par Camille Alaphilippe et inauguré en 1926, était une oeuvre monumentale où s'insérait un haut-relief en bronze de plus de 8 m de long et de 3 m de haut. Encadrant le motif principal, des plaques de bronze mentionnaient les noms de 478 victimes pour Philippeville, 29 pour El-Arrouch, 9 pour Gastonville, 8 pour Gastu, 20 pour Jemmapes, 9 pour Collo, toutes localités voisines. Toulouse, jumelée avec Philippeville, a reconstitué au cimetière de Salonique le monument. Les plaques d'origine n'étant pas parvenues en France, copie sur marbre en a été faite. 

LES AVIRONS (Île de la Réunion).

Une Liberté en bronze soutenant un guerrier blessé, groupe dû au sculpteur batnéen Joseph Ebstein, en provenance du monument aux morts de Marengo (Algérois) a été réemployée par la commune des Avirons en septembre 1965.

SAINT-RAPHAËL (Var).

Le " poilu " en bronze de l'ancien monument aux morts de Mascara (Oranie) a quitté l'Algérie en 1963 pour être réemployé à Saint-Raphaël, place Léon-Bourgeois. Inauguration en 1971.

BORDEAUX (Gironde).

La ville de Bordeaux, jumelée à celle de Bougie depuis 1956, a accueilli en 1967, au cimetière de la Chartreuse, l'ensemble des plaques de bronze où figurent les 300 noms des Morts pour la France. La photo représente l'inauguration en 1968, en présence du président Jacques Chaban-Delmas et du dernier maire de Bougie, Jacques Augarde

TOULON (Var).

La stèle " Aux marins morts pour la France " (sculpteur Halbout du Tanney), placée en 1936, boulevard Camot à Alger, a été reconstruite après 1962 au Cap Brun, à la batterie basse à Toulon.

FRÉJUS (Var).

Le " poilu " en marbre dû au sculpteur Albert Pommier et qui se tenait depuis 1931 au sommet du monument aux morts de Hammam-Bou-Hadjar (Oranie) a été démonté en juin 1963 et installé en avril 1964, face à l'entrée de la base aéronavale de Fréjus.

BÉZIERS (Hérault).

Les églises de Sétif et Bordj -Bou-Arreridj possédaient des plaques de marbre sur lesquelles figuraient les noms de leurs paroissiens Morts pour la France. Elles sont désormais apposées au monument des rapatriés situé au cimetière neuf.

LYON (Rhône).

À Oran, dominant le port, se dressait le monument dû à Albert Pommier et dédié aux 12 500 morts du département. C'est en 1967 que le groupe de 3 soldats qui le surmontait fut amené à Lyon - ville jumelée avec Oran depuis 1956 et installé dans le quartier de la Duchère pour figurer sur un nouveau monument inauguré le 13 juillet 1968.

SAINT-AYGULF (Var).

Le groupe en marbre sculpté par Joseph Ebstein, composé d'une victoire ailée et de deux soldats, formait depuis 1924 le monument aux morts de Tlemcen (Oranie).
Ce groupe a été reconstitué place de la Poste à Saint-Aygulf e t inauguré en 1965.

MONTPELLIER (Hérault).

Le monument aux morts de Mostaganem (Oranie), composé de deux tirailleurs indigènes sculptés par Maurice Favre, a été érigé devant l'entrée du musée de l'infanterie de l'École militaire de Montpellier en 1973.

Ce document est tiré en partie de la plaquette :
LES MONUMENTS AUX MORTS D'ALGÉRIE
RAPATRIÉS 1962-1992
proposée par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre
Délégation à la Mémoire et à l'Information Historique