Imprimer

Les animaux sauvages dans l'Algérie d'autrefois Lions et éléphants

Écrit par Robert Laffitte. Associe a la categorie Antiquité


Algérie, les animaux sauvages deviennent de plus en plus rares ou même, pour certains, ont complètement disparu alors qu'ils étaient com­muns au cours des premières décennies après 1830. Tout le monde a présent à l'esprit le cas du lion, abondant encore au moment de la conquête, à tel point que sous Bugeaud sa tête était mise à prix ; mais en 1893 le dernier individu de l'espèce, une lionne, fut tué, au nord de l'Aurès, dans le massif de l'Ich Ali. De même l'autruche disparut du nord du Sahara en 1884 alors qu'elle était assez abondante pour que le futur général Margueritte, alors commandant à Laghouat, en ait tuées ou cap­turées soixante-douze entre le 25 juin et le 15 août 1855. Et, à côté de l'antilope bubale ou du sanglier des marais disparus et moins célèbres, combien d'animaux sont en train de devenir des raretés : la mangouste, plus connue sous le nom de raton, le porc-épic, la loutre abondante naguère dans tous les grands oueds du Chélif, à la Seybouse et au Mellégue, les gazelles dont, vers 1850 on voyait des troupeaux de plusieurs centaines de têtes au sud de Boghari. Le nombre de ces dernières dimi­nue de plus en plus depuis que les automobiles tout-terrain permettent de décimer brutalement jusqu'en plein Sahara. Aujourd'hui on ne rencontre plus que rarement les animaux sauvages, au moins les plus gros, et l'on oublie que l'Algérie, comme les autres pays du Nord-Ouest africain, Tunisie et surtout Maroc, fut naguère un pays où les grands fauves étaient très abondants. Antérieurement au milieu du XIXe siècle, avant l'automobile, avant les chemins de fer, au temps de la marine à voile, quand les pays tropicaux étaient encore peu accessibles, l'Afrique du Nord était le pays d'où venait la plupart des fauves que l'on voyait en Europe.


LES GRANDS FAUVES


Lorsqu'à la fin du Moyen Age il fut à la mode, parmi les rois et les grands de ce monde, d'avoir des «ménageries», Philippe VI de Valois en créa une au Louvre dès 1333, l'Algérie était le grand pourvoyeur de bêtes sauvages de notre Europe. Marseille était le point d'aboutissement de ce commerce au grand étonnement des voyageurs de passage. Ainsi en Suisse, Thomas Platter, venu en Provence en 1597, s'émerveilla d'y voir une autruche dont il pouvait à peine atteindre la tête avec une main dressée et qui avalait des clous de fer, une panthère qui peu avant avait brisé sa chaîne et tué sept personnes, mais que l'on n'avait pas sacrifiée car trop grande était sa valeur; un chat sauvage gros comme un petit veau (il s'agissait d'un caracal ou lynx), un porc d'espic (sic), quatre lion­ceaux, tous animaux qu'il n'avait évidemment pas l'habitude de voir dans les campagnes d'Helvétie.

 


Mosaïque de la chasse (Musée d'Hippone)

Toujours au XVIe siècle, les archives des Bouches-du-Rhône nous ont conservé le contrat, passé en 1560, entre les frères Valentin com­merçants à Marseille, et deux Moros » Ahmed Ben Abdallah d’Alger et Saïd Breïssau de Constantine. Par ce contrat, ces derniers s'engagent a faire venir à Marseille depuis la « Barbarie » et ce dans un délai de deux ou trois mois : « deux léons, deux léoparts » (entendez panthères) « deux gatz saulvaiges, deux austrousses, six mettons à large queue, le tout appareillé en masles et femelles». Plus six monymes (singes) les plus petites que trouver ce pourra, et quatre vaches sauvaiges (antilopes bubales) et d'autres bêtes sauvages que trouver ils pourront, plus quatre cents tortues». Ce qui prouve qu'au XVIe siècle on pouvait obtenir, à la demande, des environs d'Alger à ceux de Constantine, lions, autruches et panthères !

Mais c'est surtout dans l'Antiquité que l'Algérie fut le pays des grands fauves si l'on en juge par les très nombreux témoignages des auteurs latins relatant les spectacles offerts à la foule dans les amphithéâtres de Rome. Là, dès 185 avant notre ère une chasse de lions et de panthères fut produite pour la distraction du public, panthères que Plaute par déri­sion, appelle «souris d'Afrique» ! Aux fêtes que Pompei célébra en 55 avant J.-C figurèrent 410 panthères et 500 lions. Neuf années plus tard en 46, lors de la célébration des triomphes de César, 400 lions parurent au cirque combattus par 500 fantassins. Auguste indique lui-même que 3 500 fauves africains furent tués au cours de vingt-six fêtes offertes au peuple de Rome, animaux venant; surtout de Numidie, c'est-à-dire de I’Est algérien.

Ces chiffres nous paraissent très élevés, mais ils sont cités de sources différentes par des auteurs qui furent des témoins oculaires, et dont les affirmations se recoupent; il semble bien que le doute qui nous assaille à première lecture ne soit pas fondé.

On sait par les textes et par l'image comment ces bêtes étaient capturées; une mosaïque trouvée à Bône dans les ruines de l'antique Hipporegius, montre la capture des fauves, lions et panthères attirés par un appât, des chèvres, qu'une troupe d'hommes rabat vers un long filet dissimulé par des branchages. Les rabatteurs se tiennent au coude à coude, en se protégeant par des boucliers dont l'ensemble forme une muraille continue que les hommes poussent devant eux, en même temps qu’avec leur autre main ils brandissent des sortes de fouets à long manche portant de nombreuses lanières. Tout autour, des chasseurs à cheval, armes de piques font, de plus loin, peur à celles des bêtes qui tenteraient de s'échapper hors du piège qui va se refermer sur elles En même temps, un char attelé de deux chevaux porte une grande caisse dans laquelle seront emportés les animaux capturés.

On sait que les organisateurs de ces chasses étaient les rois numides qui, après avoir été les alliés de Rome contre Carthage gouver­naient ce qui deviendrait vingt siècles plus tard l'Algérie. Ces souverains désireux de maintenir de bons rapports avec les chefs du très puissant allie romain envoyaient à ceux-ci les moyens de s'acquérir la faveur du peuple de Rome.

 

 

LES ELEPHANTS


Mais, à côté de ces fauves extrêmement nombreux dans les forêts et les steppes de la future Algérie, l'animal le plus remarquable était sans conteste l'éléphant. En grand nombre, lui aussi, sa présence est indubi­table dans tout le nord-ouest de l'Afrique ; trois séries de témoignages nous le prouvent : textes, images, restes.

Les textes d'abord, précis et explicites, dus à presque tous les auteurs grecs ou latins qui ont parlé de l'Afrique des derniers siècles avant notre ère et du début de celle-ci. On voit les éléphants apparaître pour la première fois dans les batailles de la première guerre punique du 3e siècle avant notre ère, pendant laquelle les Carthaginois en auraient utilisé 140; un peu plus tard, ils en emmenèrent en Espagne où ils éten­daient leur domination et là ils en utilisèrent 200 dans une seule bataille!

Au cours de la deuxième guerre punique, ils en engagèrent 140 contre les Romains qui avaient débarqué en Afrique. Et l'on sait que dans les remparts extérieurs de Carthage, il avait été aménagé des stalles pour 300 éléphants.

Après la chute de Carthage, ces animaux furent encore utilisés dans toutes les grandes batailles livrées par les rois indigènes qui dominèrent le pays avant l'expansion romaine. Au début de notre ère, leur dernière utilisation guerrière eut lieu dans les batailles que se livrèrent César et les partisans de Pompée pendant la «guerre civile», où Juba fournit 40 éléphants aux Pompéiens.

On ne doit pas oublier non plus que l'Afrique était surtout personna­lisée par une femme coiffée d'une dépouille d'éléphant, c'est-à-dire portant une trompe sur le front, encadré par deux défenses, tandis que deux immenses oreilles pendent de chaque côté de la tête. On a retrouvé des bustes la représentant ainsi. Notamment il y en avait un au musée de Cherchell où elle figure aussi sur des monnaies. Mais la plus belle repré­sentation d'un éléphant en Afrique du Nord est celle d'une mosaïque, découverte à Ound en Tunisie, sur laquelle on reconnaît un animal ayant tous les caractères de l'espèce africaine actuelle : taille des défenses, des oreilles, légère concavité du dos, forme de la tête, tous signes qui le distinguent de l'espèce des Indes.


Mosaïque remaine trouvée à Oudna (Tunisie)

Enfin, témoignage indubitable, les dents, partie la plus résistante du corps de ces animaux, dont des exemplaires ont été retrouvés ça et là en Algérie ; celles-ci avec leurs replis d'émail de forme losangique prouvent que l'éléphant d'Afrique a bien vécu en Algérie il y a quelque deux mille ans.

On sait comment ces lourdes bêtes étaient capturées : on les rabat­tait vers des tranchées en pente douce, sans issue. Ensuite, on les affa­mait, puis on les dressait tout en les nourrissant. La principale utilisation de ces éléphants était la guerre : pendant longtemps ils furent des auxi­liaires remarquables pour les armées qui les utilisaient, surtout quand les Carthaginois les transportèrent dans des pays comme l'Espagne et l'Italie où ils étaient inconnus, ou encore quand ils les opposèrent aux armées romaines qui débarquèrent en Afrique, ce qui leur permit de vaincre Régulus. On peut citer aussi l'armée du tribun Curion qui fut tué par Jubar tandis que tous ses fantassins étaient massacrés et que seuls quelques cavaliers purent s'enfuir. Ces bêtes puissantes terrifiaient les troupes adverses chez lesquelles elles semaient la panique ; on les utilisait aussi à détruire les palissades entourant les camps des armées en campagne.

Mais des tactiques furent imaginées pour parer au danger créé par ces animaux; ainsi Scipion l'Africain à la bataille de Zama, où, à la deuxième guerre punique il vainquit Hannibal, avait disposé ses troupes en petits carrés entre lesquels les éléphants préféraient passer tandis qu'ensuite les soldats romains pouvaient attaquer les secondes lignes et les arrières de l'ennemi. Plus tard, Jules César, combattant les partisans de Pompée, soutenus par Juba avec des éléphants, spécialisa une de ses légions, la Ve, dans la lutte contre ces adversaires redoutables, faisant instruire ses soldats par des Africains. Ainsi, à la bataille de Thapsus, livrée en 46 avant J.-C., près de l'actuelle Monastir en Tunisie, une partie des 60 éléphants de ses ennemis, énervés par les flèches des archers et les projectiles des frondeurs, effrayés par le bruit des trompet­tes, refluèrent sur les troupes de leur propre armée qui s'en trouva désor­ganisée. Les soldats préparés à cette lutte avaient été moins effrayés, et l'on cite même l'exploit de l'un d'eux qui, élevé en l'air par la trompe d'un éléphant qui voulait le précipiter à terre et le piétiner, donne un coup de glaive à la trompe qui l'enserre : l'animal, sous le coup de la douleur, desserre son étreinte et lâche le légionaire qui s'enfuit. La bataille de Thapsus a été la dernière livrée sur le sol africain où l'on signale le rôle joué par des éléphants.

En dehors de l'usage guerrier, ces pachydermes, ne semblent pas avoir été d'une grande utilité, aucun usage pacifique n'a été relaté comme on en connaît en Orient où, jusqu'à une époque récente, on les utilisait au transport ou à la manutention d'objets très lourds. Si les souve­rains de Numidie et de Mauritanie les capturèrent en masse, ce fut, essentiellement, comme pour les fauves, afin de faire plaisir aux chefs romains qui les offraient à l'ébahissement de leur peuple, dans des jeux du cirque dont la cruauté nous révolterait aujourd'hui. Ainsi aux fêtes que Pompée offrit pour l'inauguration de l'amphithéâtre qu'il venait de faire construire en 65 avant J.-C, vingt éléphants combattirent à mort contre des gétules venus eux du sud de l'Algérie et qui étaient armés de jave­lots. En 46,mors du tromphe de César 40 éléphants combattirent dans le cirque : un premiier toupeau de 20 fut opposé à 500 fantassins, tandis que le second portant des «tours» avec des guerriers, fut oppose a 5OO fantassins et autant de cavaliers. Autre utilisation, accessoire il est vrai, de ces lourds animaux, les souverains numides les utilisèrent parfois comme bourreau: pour piétiner les condamnés à mort. Ainsi Bocchus fit exécuter de cette façon un de ses conseillers du nom de Maguduksa qui l'avait trahi.

Après les importantes chasses de ces animaux que laissent supposer les chiffres donnés, on ne s'étonnera pas de savoir qu'ils se raréfièrent et disparurent au cours des premiers siècles de notre ère. Il semble bien qu'il n'y en avait plus nulle part au nord du Sahara au IIe siè­cle ; les auteurs n'en parlent plus, et, au IVe siècle, Themiotios affirme qu'il n'en existe plus.


LA DISPARITION DES ELEPHANTS


La disparition des éléphants s'explique facilement par la chasse dont ils furent victimes, alors qu'ils se reproduisent lentement, une femelle porte vingt-deux mois, et par la mise en culture, sous la domination romaine, de beaucoup des plaines où ils vivaient. Mais leur seule présence en troupeaux nombreux dans les paysages que nous connais­sons où l’on voit difficilement vivre et se nourrir ces grands herbivores, est un problème qui au premier abord paraît difficile à résoudre. A tel point qu'il y a un siècle certains historiens avaient, contre toute vraisem­blance et toute évidence, supposé que les éléphants d'Hannibal avaient été importés des Indes, hypothèse insoutenable. On a aussi, avec moins d'invraisemblance, invoqué un changement de climat qui, depuis la période ou ces animaux étaient nombreux, il y a à peine plus de deux mille ans, est peu probable. En revanche, ce qui est certain, c’est un changement important de paysage et notamment de la végétation qui est à coup sûr lié à l'action de l'homme.

Un premier exemple : le doum, le palmier nain, que tout le monde connaît occupait autrefois d'immenses surfaces dans toute l'Algérie, les premiers colons durent dédoumer. Souvent, il s'agit d'un arbuste vrai­ment nain de quelques décimètres de haut seulement, mais en réalité le doum peut attendre 4 ou 5 mètres de haut, lorsque sa cime n'est pas coupée pour utiliser ses feuilles à confectionner des objets de vannerie. On en rencontrât encore quelques-uns de haute taille, là où ils étaient respectés, c'est-à-dire près des lieux saints ou maraboutiques ; citons, pour les Algérois, ceux du cimetière musulman de la Bouzaréah qui attei­gnaient plus de deux mètres, et surtout ceux qui, à l'ouest de Médéa, sur les pentes proches de Borély-la-Sapie, auprès d'une koubba, dépas­saient 4 rnètres. imaginons donc, avant la mise en culture généralisée des plaines de l'Algérie qui eut lieu à l'époque romaine, celles-ci couvertes de hautes herbes parmi des doums de plusieurs mètres de haut : immédiatement les éléphants y apparaissaient moins insolites.

Et l'on comprend encore mieux, si l'on ajoute à cela le fait que beau­coup de rivières qui traversent des plaines faites d'alluvions entre des berges hautes de plusieurs mètres, je pense par exemple au chélif en aval d'Orléansville, n'avaient pas encore creusé leurs lits de cette façon et divaguaient à la surface de ces mêmes plaines. Simultanément, les montagnes changeaient d'aspect : le pacage par les troupeaux, l'exloitation du bois, dégradaient la couverture végétale; la terre qui recouvrait la roche était alors entraînée par le ruissellement, les crues des rivières devenaient plus brutales et les flots plus impétueux, qui s'écoulaient au moment des pluies, creusaient dans les alluvions anciennement dépo­sées. Cela n'est pas une vue de l'esprit plus ou moins hypothétique, je ne citerai qu'un fait parmi bien d'autres : une borne romaine mesurant 1,02 mètre x 0,67 x 0,50 portant gravée une inscription montrant qu'elle marquait la limite du territoire de Miliana, a été trouvée, entre Littré et Duperré, sur la rive droite du Chélif, enfouie sous huit mètres de terrains meubles, un spécialiste dirait de colluvions. Le lent travail du ruisselle­ment a donc accumulé là huit mètres de terre arrachée aux reliefs voisins, durant exactement 1963 ans, puisque la colonie romaine de Miliana, Colonia Julia Augusta, fut fondée vingt-six ans avant notre ère et la borne remise au jour en 1937.

Cette diminution du couvert végétal des reliefs a dû commencer dès que les troupeaux furent chassés des plaines, à l'époque romaine, par la culture généralisée et plus tard par l'insécurité et n'a évidemment jamais cessé depuis, avec comme conséquence presque inéluctable l'entraîne­ment de la terre végétale héritée des millénaires antérieurs et qui ne se reconstitue plus.

Un exemple récent de ce déshabillage des reliefs qui modifie tous les paysages : les montagnes nues où le rocher affleure partout, entre Constantine et Batna, un peu au sud d'Aïn Mlila, devaient être, il y a à peine plus d'un siècle, couvertes de forêts. En effet, il y a cinquante ans, un vieillard me racontait, alors que nous nous désaltérions à l'aïn Yagout, que dans son enfance, ces montagnes portaient des forêts, où l'on ne pouvait pas faire paître les troupeaux, à cause des lions qui y vivaient et en sortaient parfois pour venir attaquer les troupeaux dans la plaine. Ce qui laisse d'ailleurs à penser que les fauves ont dû être, au cours des siècles passés, sinon des gardes forestiers, tout au moins des mainteneurs de la forêt contre les troupeaux des hommes.

Les éléphants auront donc été parmi les premières victimes de l'homme : en même temps que celui-ci pourchassait ces animaux il modi­fiait gravement le milieu où ils vivaient. Entre quelques centaines de trou­peaux de pachydermes, forts de quelques dizaines de bêtes chacun, soit en tout, peut-on supposer, quelques dizaines de milliers d'animaux, et les millions d'humains, la lutte fut inégale : abondants trois siècles avant notre ère au nord du Sahara, les éléphants finirent par disparaître six siècles plus tard.

Ainsi au cours des deux ou trois derniers millénaires, l'homme, rompant les équilibres du milieu naturel, contribua grandement à la dispa­rition de bien des animaux sauvages, et cela d'autant plus vite qu'il les pourchassait souvent très activement.

Nous concluerons en disant que l'Algérie de l'Antiquité était fort diffé­rente de celle de 1830, elle-même, ô combien! transformée en 1962 et qu'inéluctablement celle de demain sera tout autre.


Robert LAFFITTE.


L'Afrique personnifiée sur

une monnaie du 1er siècle

avant J.-C,


1 Monnaies de Juba, à l'effigie de Jupiter Ammon et de l'Afrique personnifiée, avec au revers un lion, un éléphant et l'inscription ROYAUME DE JUBA.


In » l’Algérianiste » n° 35

 

Vous souhaitez participer ?

La plupart de nos articles sont issus de notre Revue trimestrielle l'Algérianiste, cependant le Centre de Documentation des Français d'Algérie et le réseau des associations du Cercle algérianiste enrichit en permanence ce fonds grâce à vos Dons & Legs, réactions et participations.