Aventures prodigieuses de Georges Untel en Algérie algérienne

Jean BRUNE, Atlantis, Date de Parution 01 janvier 1967

Après l'indépendance de l'Algérie, tous les Pieds-Noirs ont quitté leur pays natal.

Tous?

Non! Quelques colons irréductibles dont Georges Untel, sont restés à leur ferme. D'humeur candide et bienveillante, Georges Untel croit aux « garanties » insérées dans les accords négociés à Evian, en faveur des Français résidant en Algérie. En plus, on leur a maintes fois assuré que tout était prévu pour que soient préservés leurs biens et leur vie, les domaines et la dignité...

... à la condition, bien entendu, qu'ils consentent à s'intégrer dans l'ordre nouveau créé par l'indépendance de l'Algérie...

Georges Untel va bientôt découvrir que la vie n'est pas facile en « Algérie algérienne »...

J'emporte
comme un trésor
le souvenir d'une grande aventure
de brousse et de vent
vécue en Afrique aux côtés d'hommes
qui vivaient et mouraient debout.
Je m'estimerais comblé
si j'étais parvenu à parler
de l'Afrique aux Africains
en termes d'amour
et si j'avais exprimé,
avec un peu de leurs rêves secrets,
un reflet des envoûtements
que prodiguaient pour nous
les terres merveilleuses
dont nous avons été
chassés.
(Jean Brune, 1967)